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C’est comment… les Archives de Paris ? Réponse d’usagers

Rien de tel que ses usagers pour parler des Archives de Paris ! Qu’ils soient étudiants, généalogistes, membres d’une association, ils vous font la visite de ce lieu emblématique. Suivez les guides !

Les Archives de Paris (19e) sont accessibles à tout le monde (excepté aux enfants de moins de 12 ans). L’inscription est gratuite, sur présentation d’une pièce d’identité. Une carte personnelle de lecteur, délivrée pour l’année civile, donne accès à la salle de lecture. Les documents communiqués, uniquement consultables en salle de lecture, sont bien souvent uniques et fragiles : les lecteurs doivent être précautionneux dans leur manipulation, pour contribuer à la sauvegarde d’un patrimoine à transmettre aux générations futures. Retrouvez toutes les infos sur le site des Archives de Paris.

Lucile, topographe

<figure role="group" class="image" aria-label="Image : Aux Archives de Paris, Lucile consulte les permis de construire. – Credit Clément Dorval / Ville de Paris »>
Archives de Paris, 19e

Je viens aux archives une fois par semaine depuis vingt ans. Je m’intéresse à
l’histoire des bâtiments parisiens : je reconstitue la généalogie du
bâtiment, de sa construction jusqu’à aujourd’hui, pour un cabinet de géomètres.
Je consulte surtout les permis de construire, des plans cadastraux et des
photos anciennes pour savoir si un bâtiment a évolué au fil des phases de
travaux.

Les agents des archives sont très disponibles et le lieu offre un cadre de travail agréable et tranquille.

Lucile

Topographe

J’observe l’état des façades, la distribution intérieure et ce qui a évolué
dans un bâtiment. Cette étude historique est souvent demandée par la Ville de Paris avant d’entamer des travaux. À Paris, on a la chance d’avoir des fonds qui
remontent à 1880, ce qui est assez ancien. Ces archives ne sont pas numérisées,
et j’ai le droit de consulter dix cartons par jour.

Les agents des archives sont très disponibles et le lieu offre un cadre de
travail agréable et tranquille. Le service est efficace : les documents arrivent en 30 minutes, alors
qu’il faut attendre une heure et demie aux Archives nationales.

Axelle, chargée de
recherche

<figure role="group" class="image" aria-label="Image : Axelle, chargée de recherches, se rend aux Archives de Paris (19e) depuis cinq ans. – Credit Clément Dorval/Ville de Paris »>
Visuel d'Axelle, chargée de recherches aux Archives de Paris

J’étudie trois
périodes : avant la Seconde Guerre mondiale, pendant et après. J’examine les
recensements de population pour connaître la composition des familles, les
registres des commerces et des métiers. Puis la CIVS examine toutes les pièces
réunies pour fixer le montant de l’indemnisation.

Toutes ces archives apportent des renseignements sur la vie quotidienne à Paris.

Axelle

chargée de recherche

Je mène des enquêtes sur des sujets pas très joyeux, qui parfois deviennent
de véritables toiles d’araignée. Il y a encore des personnes directement
concernées et des descendants qui ont droit à des réparations. Je m’occupe
d’une cinquantaine de dossiers par an, soit la moitié des dossiers reçus annuellement par la
CIVS. J’ai parfois des dossiers très tristes.

Toutes ces archives apportent des renseignements sur la vie quotidienne à
Paris. On y découvre toute une population de travailleurs grâce aux registres
de commerces et de métiers.

Monique, bénévole en généalogie

<figure role="group" class="image" aria-label="Image : Monique aide les personnes vivant loin de Paris pour leurs recherches généalogiques. – Credit Clément Dorval/Ville de Paris »>
Visuel de Monique, bénévole aux Archives de Paris
Je fais du bénévolat, via le site de généalogie que j’ai
créé. J’aide les personnes qui habitent loin de Paris dans leurs recherches
généalogiques. La généalogie est une passion qui m’est tombée dessus à l’âge de
16 ans. J’ai commencé par faire des recherches pour les départements de la
Haute-Saône et des Pyrénées-Atlantiques. Après ma retraite, en 2009, j’ai voulu
aider les autres. On a de nombreuses
demandes de France, mais aussi du Japon, de Chine, du Canada, de Belgique…

Je m’occupe principalement des dossiers d’enfants assistés,
placés à Paris ou en province. Ces personnes ont besoin de retrouver le nom
de leur mère ou de leur père pour reconstituer leur généalogie, identifier leur
arrière-grand-père ou grand-mère, remonter le temps, et connaître aussi parfois la commune de naissance.

On a principalement les dossiers d’agences de placement des
dossiers d’enfants, des enfants trouvés ou abandonnés. La mère est généralement
venue sur Paris pour accoucher, puis elle abandonne son enfant de manière
définitive. Quand j’ai commencé, je pleurais quand je lisais les fiches
d’enfants placés. J’ai eu le cas de fratries entières de cinq enfants, tous
abandonnés.

Virgile, étudiant en histoire

<figure role="group" class="image" aria-label="Image : Virgile, en master d'histoire, effectue des recherches aux Archives de Paris (19e). – Credit Clément Dorval/Ville de Paris »>
Visuel de Virgile, étudiant en Histoire aux Archives de Paris

Je suis étudiant en master d’histoire contemporaine et je travaille sur la
répression policière des Algériens pendant la guerre d’Algérie. Je travaille
spécifiquement sur les dossiers de morts ou de blessés classés sans suite. Un archiviste m’a indiqué
l’existence de ce fonds très riche qui n’avait pas encore été exploré. Sans son
aide, je n’aurais pas trouvé ces archives. Il y a près de 140 victimes (blessés
ou morts) dans ce fonds, dont une seule femme, une ancienne membre du FLN retrouvée
morte dans la Seine.

Généralement, je viens ici une à deux fois par semaine. Ce sont des
archives marquantes, avec de nombreuses photos de cadavres, des photos des
lieux et des photos issues de l’institut médico-légal.

Avec cette recherche, je souhaite rendre hommage aux personnes disparues. La
guerre d’Algérie reste encore peu étudiée dans l’enseignement, notamment dans
le secondaire.

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Retrouvez notre série sur les équipements culturels

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