, Plongez dans nos archives avec Jean-Marie Périer, en 2004, dans son nouveau coin de paradis en Aveyron

Plongez dans nos archives avec Jean-Marie Périer, en 2004, dans son nouveau coin de paradis en Aveyron

, Plongez dans nos archives avec Jean-Marie Périer, en 2004, dans son nouveau coin de paradis en Aveyron

l’essentiel Plongez avec nous, cet été, dans les archives de l’Ouest Aveyron, pour redécouvrir les histoires et les hommes qui ont marqué le territoire. Retour en 2004, quand Jean-Marie Périer accueillait La Dépêche dans son jardin à Villeneuve, après y avoir posé ses bagages.

« C’est Jacques qui m’a incité à venir par ici… Si tu cherches un coin sympa, va voir ma tante”. Jacques, c’est l’ami de toujours, le pote, le frère. C’est Dutronc, le mari de Françoise Hardy. Celui qui parle, c’est Jean-Marie Périer, le photographe. Le “fils de” qui a définitivement choisi de mettre un “s” à fils plutôt qu’à père. Celui de “Salut les copains”, celui qui a connu Eddy quand il n’était que Claude. Le voilà donc parti à la recherche d’une authenticité perdue.

« Le plus beau pays du monde »

La tante de Jacques Dutronc demeure en effet à Monteils, Aveyron : c’est la mère supérieure du couvent des Dominicaines, celui-là même où le cardinal Marty avait pris sa retraite… Dans ce pays monsieur, le nom de Dutronc est associé à une religieuse, pas à un chanteur play boy ! Ça ne pouvait que séduire l’éternel jet-setter fatigué d’artifices.
Une maison le séduira. Une maison à son image : sans esbroufe mais assez solide pour abriter des vents mauvais. Et pas trop grande car elle n’a vocation qu’à accueillir les vrais amis. Les gens d’ici, depuis trois ans, ont pris l’habitude de le croiser sous les arcades de Villeneuve ou à la terrasse du Champollion, chez Claudie, le samedi matin. Éternellement bronzé et tout aussi souriant. Il est sympa Périer. Ce doit être ça la simplicité qu’on attribue aux plus grands.
“C’est le plus beau pays du monde” dit-il du Causse, lui qui a vécu dans les plus beaux quartiers de Paris, sur la côte ouest des États-Unis ou dans les confettis de la Caraïbe. “J’ai eu des maisons partout mais le paradis est ici. On vit sans mensonges au milieu de gens normaux et d’amis vrais… » glisse-t-il.
Des amis ? Nous voilà chez Odette Aubertin, à Cambes, au bord de la piscine. Le jardin est sauvage, l’herbe indisciplinée. Sous le soleil, autour de la table, il y a aussi Michel Charme, l’ancien d’EDF. Si Odette a plus d’une recette dans son sac à régaler les papilles, Michel connaît tous les coins à champignons, les meilleurs trous à truites. Un vrai bonheur pour Jean-Marie Périer, “le fils parisien”. Il veut tout découvrir, tout voir, tout goûter. Un cèpe et trente œufs… le bonheur », glisse-t-il dans un rire qui en rappelle un autre.

« Faire rien »

Vaste programme pour ce contemplatif qui, sur son Causse, n’aime rien d’autre que “faire rien”. “Pas ne rien faire”, précise-t-il, “mais faire rien”. La différence est essentielle entre le fainéant qu’il n’est pas et le paresseux qu’il revendique d’être. La paresse n’est-elle pas mère de philosophie ?
Voilà pour le côté court, à l’ombre des grandes allées. Il y a aussi le côté lumière, celle souvent artificielle des spots inondant les studios. La nostalgie est à la mode. Vartan écrit ses souvenirs ? On appelle Périer pour les évoquer, lui qui s’est aussi essayé à l’exercice après avoir rappelé qu’il fut un “enfant gâté”.

« La vie dansait »

Dans sa maison du Causse, il écrit un roman. Un véritable exercice d’écriture et de création. L’action se situe à Barcelone, dans le milieu du show-business et on est impatient de découvrir un style que la préface de son dernier ouvrage de souvenirs, nous laisse deviner. Ne reste en attendant qu’à parcourir goulûment les souvenirs d’une époque révolue, celle de l’insouciance et de la dolce vita. “En ce temps-là, la vie dansait”, dit la quatrième de couverture. Un livre de souvenirs dans lequel pourtant Jean-Marie Périer ne dit pas tout. Car l’homme est fait de retenues et de délicatesse et il est des secrets que l’on ne livre pas, même pour vendre des livres…

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