, PORTRAIT. « C’est une vraie machine à remonter le temps » : le parcours hors du commun d’Hélène Lagès entre les archives et le musée de Gajac

PORTRAIT. « C’est une vraie machine à remonter le temps » : le parcours hors du commun d’Hélène Lagès entre les archives et le musée de Gajac

, PORTRAIT. « C’est une vraie machine à remonter le temps » : le parcours hors du commun d’Hélène Lagès entre les archives et le musée de Gajac

l’essentiel 37 ans qu’Hélène Lagès fait revivre l’histoire de la bastide à travers les archives municipales qu’elle a su rassembler au fil de toutes ces années. À l’heure de la retraite, elle se plonge dans sa mémoire.

« Ces années ont été une très belle aventure de vie. Je n’ai pas vu le temps passer » assure Hélène Lagès avec un grand sourire. « J’ai toujours travaillé avec de très belles personnes, de très belles équipes, que ce soit au sein des archives, maintenant devenues Pôle mémoire ou du musée et de ses collections ».

Il y a 4 décennies ; Hélène Lagès se lance dans des études d’histoire et se spécialise dans les archives. Très vite, elle travaille pour l’association des archivistes Français. « Un travail intéressant, mais très technique. J’ai donc cherché ailleurs ». Saumur, Brive, « c’est la ville dont je suis originaire, cela m’aurait intéressé… ». Mais une autre offre retient son attention. Celle de la ville de Villeneuve-sur-Lot, en 1987. « Le maire de l’époque, Georges Lapeyronie souhaitait créer un service d’archives municipales, car la bastide, malgré sa longue histoire, n’en possédait pas ». L’aventure pouvait commencer.

Décrire et connaître l’histoire en croisant les documents

À cette époque, c’est Yves Gastal au sein des services municipaux qui avait commencé à rassembler quelques documents. « Il travaillait au service mécanographie de la ville, et il était passionné par les archives. J’ai donc repris ce qu’il avait commencé et j’ai arpenté les greniers, les soupentes, les caves de tous les services à la recherche de documents. Mon travail a vraiment commencé à ce moment-là ».

Elle va de découvertes en découvertes, en apprenant chaque jour un peu plus sur l’histoire de la ville. « C’est exactement comme rassembler les pièces d’un puzzle ». Les procédures sont très précises et très encadrées. « Il y a des documents que l’on peut détruire, d’autres qu’il faut garder un certain nombre d’années. C’est un métier en perpétuelle évolution. Tout l’intérêt est de se faire une idée de l’évolution d’une ville, Villeneuve en l’occurrence. Le fond des archives du XIXe siècle est très important, et à travers les lectures des comptes rendus des conseils municipaux, on voit les préoccupations de cette époque. On y découvre que dès le début de ce siècle, il existait une véritable volonté de se débarrasser de son histoire médiévale, d’entrer dans le monde moderne. Sur les registres d’état civil, on lit les causes des décès, on voit ensuite les décisions prises au niveau de l’hygiène dans le centre de la bastide, la zone la plus peuplée. On y découvre qu’il y existait des étables, des métiers maintenant disparus… ».

C’est en croisant, en analysant ces documents qu’Hélène reconstruit l’histoire de la ville, de ses constructions nouvelles, de sa population, des migrations qui s’y sont succédé, bref, de sa vie de tous les jours. « C’est une vraie machine à remonter le temps que de se plonger dans cette masse de documents, dans ce kilomètre de linéaires d’archives… ».

Pendant des années, les archives de la ville avaient leur place dans un bâtiment proche de la mairie, là où est l’office de tourisme. Ce n’est qu’en 2011 que les archives se transforment en Pôle mémoire et déménagent au musée de Gajac. Un lieu qu’Hélène connaît d’ailleurs fort bien.

« En 2000, on me propose la direction du musée de Gajac »

Car c’est dans le courant de l’année 2000 que la mairie lui fait une nouvelle promotion ; en tant qu’arrachée de conservation du patrimoine, ne pourrait-elle pas assurer l’intérim à la tête du musée de Gajac ?

« Comment ne pas accepter une telle proposition. Je connais bien l’équipe du musée et j’ai bien évidemment accepté. Si le travail sur les archives est ma première passion, l’art en général, sa conservation, sa transmission en est une autre. Ce sont véritablement deux passions complémentaires. En plus, depuis que nous sommes regroupés dans le même lieu, c’est beaucoup plus pratique pour tout le monde de lier ces deux aspects culturels ».

Surtout à travers les fonds du musée qui font la part belle aux maîtres locaux, tel Crochepierre. Une archive de son époque à lui tout seul. Et c’est bien là toute la beauté de ces engagements et de ces métiers.

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