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C’était la candidature « surprise » aux législatives anticipées de juin 2024. Stéphanie Méal, adjointe à la mairie de Dinan (Côtes-d’Armor), se présentait aux côtés de Jérémy Dauphin pour le rassemblement de la gauche. Depuis, l’élue assure faire l’objet « d’attaques excessives de la part d’une partie des élus de la majorité municipale » et souhaite mettre un terme à ses fonctions d’élue municipale.
Problèmes relationnels au sein du conseil
Stéphanie Méal s’est longuement exprimée par voie de communiqué, mardi 3 septembre 2024, sur les raisons de sa démission.
La professeure des écoles est revenue sur son parcours d’élue municipale, d’abord à Léhon, en 2014, puis à Dinan depuis la fusion des deux communes en 2018.
Depuis 2020, Stéphanie Méal est adjointe au maire chargée des services aux habitants et elle a pu mettre en place de nombreux projets portés par la démocratie participative. « Je crois profondément à la participation de tous à la vie de notre ville comme une possibilité donnée à chacun d’être à la fois utile et engagé dans la vie locale », assure-t-elle dans le communiqué.
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Mais son engagement s’est récemment heurté à des problèmes relationnels au sein même du conseil municipal.
Stéphanie Méal évoque « des attaques excessives de la part d’une partie des élus de la majorité municipale », qu’elle qualifie d’« agissements malveillants » impliquant « des conséquences particulièrement éprouvantes sur le plan personnel ».
« Stigmatisation et propos virulents »
Et l’élue de regretter de ne pouvoir « exprimer librement ses opinions sans être victime de stigmatisation ou de propos virulents. »
Car la candidature de Stéphanie Méal aux dernières élections législatives n’a pas été un long fleuve tranquille pour la quadragénaire.
Si elle fut une surprise pour beaucoup, l’élue n’a jamais caché sa sensibilité « de centre gauche » comme elle avait alors affirmé, défendant des valeurs de solidarité.
Mais cette dissidence temporaire n’a pas plu à une partie de la majorité municipale, rangée derrière son chef de file, Didier Lechien, qui avait alors déclaré soutenir le candidat de la majorité présidentielle, Hervé Berville, dont la suppléante active, Chantal Bouloux, est également dans le conseil municipal de Dinan…
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Le maire avait demandé à ses deux élues de se mettre en retrait de la vie municipale afin d’éviter les interférences avec la politique nationale, sans jugement public sur ces candidatures.
C’est d’ailleurs Didier Lechien qui a annoncé, le premier, par voie de communiqué, mardi 3 septembre en fin de journée également, la démission de son adjointe « pour raisons personnelles ».
Des remerciements aux maires
Sans s’étendre sur le sujet, le maire assure « respecter » la décision de Stéphanie Méal, loue « sa loyauté » et reconnaît que l’élue a « accompli un travail de qualité […], son investissement étant reconnu tant par les services de la Ville que par les habitants », avant de lui souhaiter « sur le plan personnel comme professionnel, le meilleur pour l’avenir. »
En attente de l’acceptation de sa démission par le préfet des Côtes-d’Armor, Stéphanie Méal a remercié Didier Lechien « pour sa confiance et sa bienveillance et lui redis toute ma loyauté » mais aussi René Degrenne, maire délégué de Léhon « pour son soutien indéfectible depuis 10 ans et notamment au cours de cette période difficile. »
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La mairie de Dinan rappelle qu’après la démission d’un conseiller municipal, il est procédé à son remplacement par le candidat venant immédiatement sur la liste après le dernier élu, sous réserve de son accord.
Ces ajustements devraient donc être entérinés au cours du prochain conseil municipal prévu le 3 octobre où un nouvel « élu » devrait être appelé pour siéger au conseil.
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