L’association France Adot 65, dissoute en décembre 2023, vient de signer une convention de dépôt de sa documentation avec les archives départementales.
L’association France Adot 65, qui avait pour vocation la promotion du don d’organes, « a été dissoute en décembre 2023 », rappelle son ex-présidente Monique Barrau. L’association, qui a fonctionné pendant 37 ans, a sollicité les archives départementales pour prendre en charge toute sa documentation : papiers, panneaux d’informations, DVD, photos, livres, etc. Des documents essentiellement axés sur la communication sur le don d’organes. « Il s’agit que les 37 ans de vie de notre association soient préservés et puissent servir à toute personne intéressée par le sujet du don d’organes et de tissus, notamment les lycéens et étudiants », explique Monique Barrau.
La convention de dépôt des archives de l’association a été signée ce mardi 3 décembre, à l’hôpital de l’Ayguerotte, par Monique Barrau et François Giustiniani, directeur des archives départementales.
« Ces documents sont un pan de l’histoire de la santé et de l’histoire sociale du département. Il est intéressant pour nous de garder cette trace ». François Giustiniani souligne que les documents donnés par France Adot 65, resteront, dans l’immédiat, au siège de l’association, à l’Ayguerotte et seront pris en charge par les archives départementales lors de leur déménagement, fin 2025.
François Giustiniani ajoute que les archives départementales reçoivent, comme c’est le cas pour France Adot 65, des archives par le biais d’un don lorsqu’une association cesse son activité, mais pas seulement. Des associations encore en activité comme par exemple France Nature Environnement, le Secours Populaire, confient la gestion de leurs archives aux archives départementales. « Ce qui est chez nous est souvent plus facilement accessible, car classé, que dans les locaux des associations », souligne François Giustiniani.
« Des documents anciens et contemporains »
Les archives départementales recueillent donc les archives d’associations, de syndicats, de partis politiques, d’entreprises, de familles, etc. « Vos archives sont notre patrimoine ». François Giustiniani site la formule d’accroche de son service. Il ajoute cependant que « l’on ne prend pas tout, mais les archives départementales, ce sont, bien sûr, des documents anciens et aussi des documents très contemporains. On a déjà des documents de 2024. Le recueil de la préfecture est versé tous les mois aux archives ». Il ajoute que pour certaines archives, « on ne peut pas encore se prononcer de leur intérêt pour le futur car on n’a pas encore assez de recul ».
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