, « C’est notre patrimoine » : une immersion aux archives municipales d’Alès en mangeant… « et on repart bosser »

« C’est notre patrimoine » : une immersion aux archives municipales d’Alès en mangeant… « et on repart bosser »

, « C’est notre patrimoine » : une immersion aux archives municipales d’Alès en mangeant… « et on repart bosser »

Dans le centre-ville de la capitale des Cévennes, dans le Gard, l’établissement permet à chacun de se glisser entre ses rayonnages, dans le cadre de l’opération « Sandwich aux archives ».

« Bon, vous avez tous vos sandwichs ? Allez, on va partir pour une petite visite… » Il est midi, ce vendredi 25 octobre, et Benjamin Marty, le responsable des archives municipales d’Alès depuis un an, s’apprête à guider une douzaine de personnes dans son antre du boulevard Gambetta. Cela, dans le cadre du deuxième rendez-vous de l’opération « Sandwich aux archives » lancée à la rentrée (*). « Le principe, c’est que vous avez une heure, soit votre temps de pause, et on s’est dit « Tiens, et si on faisait une pause culturelle ? » », enchaîne-t-il. « Je vais vous faire visiter… avec des trucs sympas. Puis, pendant un quart d’heure, on prendra un thé ou un café. Et on repart bosser. »

« Garder les documents dans de bonnes conditions »

Les participants sortent d’emblée tous leur casse-croûte et écoutent l’hôte du jour qui leur présente un établissement refait à neuf il y a une paire d’années. Avec une climatisation et une alarme, « pour garder les documents dans de bonnes conditions ». Dans la salle où l’exposition proposée pour la Semaine cévenole trône toujours, présentant des documents, sortis des archives, « depuis l’an 1200 jusqu’à la fin du Moyen-Âge », Benjamin Marty s’arrête sur sa profession d’archiviste. Il explique qu’elle répond à la règle des « quatre C ». C comme « collecter des archives » ; C comme « classer les archives » ; C comme les « conserver » ; et C comme « communiquer. Faire voir, donner à voir ces archives gratuitement. »

La richesse d’un établissement

Ces explications données, Benjamin Marty pousse une porte grise ouvrant sur la zone réservée aux archivistes. Ici, se trouve notamment la salle des plans. « Nous nous adaptons aux documents pour bien les conserver… », dit-il, avant de sortir des affiches de propagande officielle d’État remontant à la Seconde Guerre mondiale. Puis un plan d’Alès datant de 1895, sur lequel les visiteurs s’empressent de se pencher. « Quand je dis que tout change ! Ça n’a que 130 ans. Et qu’est-ce que ce sera dans deux cents ans ? », sourit le maître des lieux. « Tous ces documents sont dans nos inventaires ; nous sommes là pour vous aider à les retrouver… »

La surface des rayonnages a doublé

Un nouvel espace tend ensuite les bras à la douzaine d’Alésiens présents : l’extension qui a permis de doubler les rayonnages, dont la surface de tablettes est ainsi passée de 2,5 à 5 kilomètres. Le temps est alors venu d’évoquer ces règles qui régissent les archives. La durée d’utilité administrative (DUA), par exemple, au cas où un contentieux surviendrait. Ou la procédure de destruction physique, sachant que tout contrevenant est passible d’une peine de dix ans de prison et de 15 000 € d’amende. « C’est notre patrimoine », lance le responsable, entre deux anecdotes.

Mais tout n’est pas consultable…

En montant d’un étage, il précise que « 95 %, 96 % des documents sont consultables ». Certains sont gardés sous clef pour, notamment, respecter la vie privée de chacun. Par exemple, l’état civil reste secret durant 75 ans. Pour les informations médicales, c’est 125 ans. « On lit tout, mais on ne parle pas ! », souffle Benjamin Marty.

La visite est riche ; tous se passionnent. Prévue pour durer 45 minutes, elle s’étend déjà sur plus d’une heure. Ce qui permet de toucher des parchemins, de découvrir, dans la salle de tri, tout le matériel des archivistes d’Alès. Difficile de se lasser de côtoyer un tel trésor. Le responsable s’en réjouit : « Il faut qu’on le connaisse ! »

(*) : Prochaines dates : 29 novembre, 20 décembre, 31 janvier, 28 février, 28 mars, 25 avril, 30 mai et 27 juin. Gratuit. Informations au 04 66 54 32 20.

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