
Porter la flamme olympique, c’est représenter le mouvement olympique dans son département et, au fond de soi, une fierté qui ne vous quitte jamais. Ce fut le cas du discret Norbert Meler qui évoque cette journée magique.
La Dépêche du Midi évoquait avec justesse cette journée mémorable du 11 janvier 1968, le passage de la flamme olympique à Foix et sa traversée devant une foule importante. Sur la presse de l’époque, impossible de retrouver le lieu de son arrivée à Foix, sous une pluie glaciale, escortée par l’étrier club fuxéen, dont une licenciée, Marie-Lou Maugé, était la première à la porter dans les rues de la cité comtale.
Devant le parvis de La Poste, Victord Alard, qui avait reçu la flamme de Guy Colin (dont la famille vivait à Montgauzy), l’amena ensuite jusqu’au terrain d’honneur de l’actuel stade municipal, archi-comble. Les joueurs de l’US Foix, tous cadets, Bernard et Jacques Piquemal, Jacques Laberty, Bernard Gros, étaient là pour vivre ce moment historique. Le relais fut confié à Jean-Jacques Bouche. Jean-Charles Bouzigue lui succédait. La flamme poursuit alors son chemin vers Montgailhard, Tarascon-sur-Ariège et Ax-les- Thermes.
56 ans après, Norbert Meler parle « d’un souvenir merveilleux ».
Comment avez-vous été contacté et par qui pour être porteur de la flamme olympique ?
Nous avions, à l’USF, une bonne équipe de cadets et un grand éducateur, André Ayrivié, qui fut d’ailleurs le premier président du foyer Léo Lagrange à l’ouverture du nouveau bâtiment rue Noël Peyrevidal. Il résidait à Vernajoul, quartier de Guilloumet. Notre équipe a été deux fois championne des Pyrénées de rugby à 8, aux printemps 1966-1967 et 1967/1968. J’en étais le capitaine et c’est à ce titre que le port de la flamme me fut confié. Je portais le maillot de l’USF avec le dossard n° 13.
Vous rappelez-vous de ce moment ?
C’était le 11 janvier 1968. Le souvenir est lointain. Mais je me rappelle que j’avais porté la flamme de l’actuel terrain d’honneur du stade municipal jusqu’à Rieucourtès avec mes coéquipiers.
Le public fuxéen était-il important sur la totalité du parcours ?
Oui, il avait beaucoup de monde sur le parcours.
Qui vous a transmis la flamme et à qui l’avez-vous donnée ?
Je pense que Victor Allard m’a précédé et je ne me souviens pas quel groupe a poursuivi.
Quels souvenirs avez-vous conservés de ce moment mémorable ?
Il faisait froid et pluvieux mais nous avions un groupe d’adolescents tellement solidaire et fraternel que nous étions toujours heureux ensemble. Aujourd’hui encore, nous avons plaisir à nous retrouver. Et puis les JO d’hiver à Grenoble 1968, c’est le festival Jean-Claude Killy qui remporta trois médailles d’or, une dans chacune des disciplines majeures en ski alpin, descente, slalom spécial et slalom géant.
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