, Impossibilité d’accéder aux archives photos, manque d’interlocuteur en mairie : la Mémoire lézignanaise craint pour sa pérennité

Impossibilité d’accéder aux archives photos, manque d’interlocuteur en mairie : la Mémoire lézignanaise craint pour sa pérennité

, Impossibilité d’accéder aux archives photos, manque d’interlocuteur en mairie : la Mémoire lézignanaise craint pour sa pérennité

L’association La Mémoire lézignanaise est une véritable machine à remonter le temps, explorant le passé de la ville à travers des documents, souvenirs et photos. Problème : ses bénévoles n’ont plus accès aux archives photos du fonds Costesèque en raison d’émanations chimiques provenant des négatifs. L’association souhaite aussi avoir un interlocuteur au sein des services municipaux.

Elle est, assurément, la gardienne des souvenirs de Lézignan. Grâce à la mobilisation de passionnés d’histoire locale, l’association La Mémoire lézignanaise permet, en effet, de régulièrement remonter le temps, de réunir de nombreux documents relatifs au passé de la ville, de revenir sur des événements qui l’ont façonnée, d’organiser ponctuellement des expositions.

Seulement voilà : depuis plusieurs mois, ses bénévoles, dont le nombre s’étiole avec les années qui passent, sont confrontés à plusieurs difficultés. Avec, en première ligne, la possibilité pour eux de pouvoir accéder au fonds photographique cédé à la mairie par Jacques Roussel, neveu du photographe Pierre Costesèque : « Nous avons exploité 88 000 photos mais il nous en reste au moins autant à consulter. Ce fonds est très important pour que nous puissions continuer nos travaux », insistent les bénévoles quelque peu désemparés. Car, depuis le mois d’octobre 2023, ce véritable trésor, témoin de la vie lézignanaise durant tout le XXe siècle, est, à ce jour, consigné à clé dans une pièce de la Maison Gibert.

Pourquoi ? Pour une raison à la fois insolite et dangereuse. Il y a un an et demi, en effet, après le déménagement et le stockage des documents dans une salle de l’ancienne maison vigneronne, une employée municipale chargée de mission culturelle – qui a quitté la collectivité depuis – a été incommodée par des émanations provenant des négatifs avec, à la clé, une réaction allergique. « Nous avons saisi la médecine du travail, souligne Ivan Ifcic, directeur général des services de la mairie, qui nous a expliqué que la cellulose des négatifs peut se dégrader pour plusieurs raisons (variations de température, d’humidité…) entraînant des émanations d’acide acétique. En conséquence, leur manipulation ne peut se faire qu’à une condition : porter un masque adapté aux produits chimiques, des lunettes de protection et des gants en néoprène ».

Il y a une réglementation, je ne peux faire autrement

En isolant les négatifs concernés par la dégradation, serait-il alors possible pour l’association de consulter à nouveau ces photographies ? Pas forcément. « Ces archives constituent un fonds documentaire dont la consultation est strictement réglementée : la conseillère aux archives du centre de gestion nous l’a rappelé. Pour que des particuliers puissent accéder aux archives, il faudrait qu’ils soient accompagnés en permanence d’un agent municipal : ce qui est très compliqué à mettre en place. Ce n’est nullement un défaut de confiance mais il y a une réglementation et je ne peux pas faire autrement », explique encore Ivan Ifcic.

En attendant, les bénévoles de La Mémoire lézignanaise, hébergés par la MJC, persistent pour pouvoir bénéficier d’une salle plus importante avec du rangement leur permettant de stocker leurs collections particulières ou qui leur ont été confiées par des Lézignanais.

Recrutement d’un nouveau chargé de mission

De même ; ils souhaiteraient éditer trois livres (sur le Musée de la vigne et du vin, écrit par Claudine Serres ; sur la revue Au soleil des Corbières, jouée à l’Idéal en 1962, illustrés par des photos du fonds Costesèque ; sur l’évolution de l’urbanisme à Lézignan avec un premier tome dédié au quartier de l’église).

Enfin, ils souhaitent avoir affaire à un interlocuteur unique à la mairie pour pouvoir faire part de leurs besoins et communiquer sur leurs interrogations. Sur ce dernier point, le maire, Gérard Forcada, évoque le recrutement d’un nouveau chargé de mission dans le cadre du dispositif Cifre (Convention industrielle de formation par la recherche), permettant de confier à un doctorant une étude sur un sujet relevant de sa compétence. Reste à savoir s’il pourra répondre à aux sollicitations toujours pertinentes de la Mémoire lézignanaise.

La Mémoire lézignanaise est toujours en quête de bénévoles. Elle se réunit tous les lundis soir à la Maison des jeunes et de la culture.

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