Maider Arosteguy (maire de Biarritz depuis 2020) : « C’est avec émotion que je viens d’apprendre le décès de Didier Borotra. Une émotion plus vive encore du fait du décès de maman, tout aussi brutal ce dimanche, au même âge (NDLR. Les obsèques de la mère de Maider Arosteguy ont lieu ce jeudi). Maire de notre ville pendant 23 ans, Didier Borotra a indéniablement marqué Biarritz de son empreinte : il a su donner à la Cité Impériale une modernité qui nous oblige et nous engage. À son épouse, à ses enfants et à l’ensemble de sa famille, j’adresse mes sincères condoléances et les assure de toute mon affection. »
Michel Veunac (adjoint de Didier Borotra de 1991 à 2014 et maire de Biarritz de 2014 à 2020) : « Je suis profondément triste après tant d’années à ses côtés, tant de souvenirs. Il m’a appris tant de choses… Il a été un très grand maire de Biarritz. C’était un homme d’une immense qualité qui a su être d’une grande habileté politique sans jamais renier ses valeurs. Il a eu ce don de créer des alliances entre des personnes de sensibilité très différentes. Il y avait un contrat et il y avait aussi lui, un chef qui savait trouver les mots pour garder le cap commun. Il avait une vision pour sa ville. Il voyait ce qu’il voulait en faire et, grâce à son entregent, son sens de la diplomatie incroyable il parvenait à ses fins, obtenait des financements. C’était impressionnant. J’ai aussi une image de l’homme dans la vie privée. C’était une personne délicieuse, un homme ouvert et fidèle en amitié. Cette disparition, c’est un vrai chagrin. »
Guy Lafite (adjoint de Didier Borotra de 2008 à 2014) : « Il a mis fin à la période Bernard Marie, marquée par le déclin relatif de Biarritz et de son image. En quatre mandats, il a transformé la ville, notamment par le tourisme. Il l’a relancée à une période où elle en avait bien besoin. Sans lui, la destruction du patrimoine se serait poursuivie. Quand il m’a demandé de rejoindre sa liste, j’ai accepté avec plaisir, car c’était un homme intéressant et intelligent. Comme toutes les personnalités, il avait des facettes contrastées. Mais l’affaire des PV reste largement secondaire au regard de l’œuvre accomplie. »
Thierry Malandain (directeur du Centre chorégraphique national, Ballet Biarritz) : « Cher Didier Borotra, Je m’associe naturellement à tous ceux qui diront que c’est à travers votre action et vos transformations sans nombre que Biarritz est devenue belle et accueillante comme elle se présente aujourd’hui. Parmi ces réalisations, une des plus originales fut sans doute de vouloir réveiller le goût de la danse et de lui accorder une vraie place. Pas un strapontin comme souvent, mais un fauteuil dans les premiers rangs face à l’océan. L’océan, rien ne saurait résister à son spectacle et, sans contredit en arrivant à Biarritz, rappelez-vous que j’ai craint sa concurrence, et qu’il nous emporte dans de vagues distractions. Cependant comme l’espérance, ce fut un présent du ciel. Puis, les jours, les semaines, les mois, les années sont passées… Mais ce qui en 26 ans n’a jamais changé ni de nature ni de caractère, c’est votre fidélité au Ballet que vous m’avez permis de diriger. »
Anne Lafite (conseillère municipale au côté de Didier Borotra de 1991 à 2008) : « Il a fait de Biarritz une station touristique à la mode. En développant l’accueil de congrès, il lui a donné une activité à l’année. Il ne faut pas, non plus, oublier sa marque sur le monde de la culture. La création du Festival latino-américain, du Temps d’aimer. Chaque année, il organisait des expositions d’un excellent niveau au Bellevue. En tant qu’élue déléguée aux relations internationales et aux jumelages, j’ai souvent eu l’occasion de voyager avec lui. Aux États-Unis, au Portugal, en Belgique, on le découvrait en tant qu’homme. Il aimait les repas, les rencontres, c’était un homme chaleureux, ouvert aux autres cultures. »
Philippe Morel (adjoint de Didier Borotra, de 1991 à 2008) : « Il fut le grand maire constructeur qui a rénové et embelli notre ville. Sa vision du développement économique perdure et marque l’action de ses successeurs. Toutes les pensées vont avec mon amical soutien à son épouse et ses enfants. »
Françoise Mimiague (ancienne adjointe au logement et au social) : « Nous étions très proches avec Didier et Geneviève, son épouse. Je perds un ami de toujours, sur qui on pouvait compter. J’ai le cœur gros. On peut ne pas être d’accord sur tout, mais il a su donner un nouveau souffle à la ville et ce, sur tous les plans. Je pense notamment au social avec le centre Maria-Pia, l’épicerie sociale, le point accueil jour pour grands précaires ou encore l’antenne du foyer des jeunes travailleurs. Il avait une vision, des projets pour Biarritz, il s’est toujours battu pour les réaliser. Le phare de Biarritz s’est éteint. C’est une réflexion que je faisais à Geneviève quand il était maire et que son bureau était allumé tard le soir, souvent le dimanche : « Didier est au bureau, le phare de la mairie est allumé. » Il était, il sera l’homme qui a fait Biarritz, l’homme très à l’écoute, le mari formidable et aimant, le père et grand-père très très affectueux. »
Jean-René Etchegaray (maire de Bayonne) : « Maire visionnaire de Biarritz, il laisse l’image d’un fin stratège et d’un bâtisseur qui aura fait entrer la Cité impériale dans la modernité. À son épouse, ses enfants et ses proches, toute notre affection et notre amical soutien. »
Nathalie Motsch (conseillère municipale d’opposition de Biarritz et conseillère régionale UDI) : « Je suis très touchée par sa disparition, secouée. Il a été mon mentor en politique. Il m’a tout appris, il m’a mis le pied à l’étrier, m’a poussée quand je suis arrivée dans son équipe comme simple conseillère municipale. J’étais complètement novice et j’ai eu un guide d’exception. Biarritz lui doit beaucoup. Encore aujourd’hui, tout se fait à travers son héritage. Pour la campagne des dernières municipales, il avait apporté son soutien à ma candidature. C’était une grande fierté d’avoir la confiance de ce grand monsieur dont la capacité à fédérer et à embarquer derrière lui impressionnait. C’était aussi un homme de dossier, un grand bosseur. J’ai une pensée bien sûr pour son épouse et ses enfants qui se retrouvent brutalement privés du pilier qu’il était. »
Guillaume Barucq (médecin, conseiller municipal de Biarritz) : « Tristesse d’apprendre la disparition de l’ancien maire de Biarritz, Didier Borotra. Maire bâtisseur, il aura su moderniser notre station balnéaire tout en préservant son âme. Toujours de bon conseil, il fut un grand soutien au développement du sport santé en bord de mer. »
Lysiann Brao (conseillère municipale de Biarritz) : « Didier Borotra nous a quittés. Ancien maire visionnaire de Biarritz, il a marqué la ville et soutenu l’identité basque, notamment via son soutien à Jakes Abeberry. Pensées à ses proches. »
Colette Capdevielle (députée NFP et conseillère municipale de Bayonne) : « Il était Biarritz et collait à sa ville. Par sa passion, il aura réussi à faire de Biarritz une ville internationale. Toutes mes condoléances à sa famille et ses proches. »
Claude Olive (maire d’Anglet) : « C’est avec tristesse que j’apprends ce matin la disparition de Didier Borotra qui a été maire de Biarritz de 1991 à 2014. À travers ma carrière professionnelle à Biarritz et mon engagement politique, j’ai côtoyé cet homme, fin politique et qui avait une vision pour sa ville. Je pense aujourd’hui à son épouse et à ses enfants. »
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