, Plongée dans les archives d’Armentières (7/7) : le foot, sport populaire pour une ville populaire

Plongée dans les archives d’Armentières (7/7) : le foot, sport populaire pour une ville populaire

Né en Angleterre, le football-association apparaît en France en 1872 avec la création du Havre Athlétic-club. Il ne connaît une diffusion importante dans le Nord, en Normandie et à Paris, qu’à partir des années 1890. Dans le Nord, le football-association est introduit à Roubaix et à Tourcoing dès les années 1880 par les fils d’industriels du textile de retour d’Angleterre.

La discipline, fort peu onéreuse et simple de pratique, connaît un vif succès. « Au début du siècle, un ballon coûte entre 11,50 et 15,50 francs. Les chaussures entre 9,50 et 18,90 francs », sourit Margaux Givaudan, médiatrice culturelle de la ville, pour expliquer la popularité du foot, notamment dans les milieux populaires.

Naissance de la JAA en 1911

Le football apparaît à Armentières au début du XXe siècle. Le Racing-club armentiérois est la première association de la ville. Faute de terrain, l’équipe s’entraîne au parc des Familles situé rue Jules-Lebleu. En 1913, le RCA fusionne avec un autre club de la cité de la Toile, la Jeunesse athlétique armentiéroise (JAA) qui a été créée en 1911. Le terrain de foot est installé sur un terrain vague à proximité de la cité Bonjean.

Carte postale de l’entrée du stade municipal dans les années 1950, situé rue du cimetière.
Carte postale de l’entrée du stade municipal dans les années 1950, situé rue du cimetière.

Un premier stade municipal en 1921

La JAA à l’entraînement au stade municipal dans les années 1930.
La JAA à l’entraînement au stade municipal dans les années 1930.

Ce n’est qu’en 1921 que la ville se dote d’un véritable stade municipal avec tribunes en bois. Ce terrain est situé rue du Cimetière (avenue Léo-Lagrange). « Le confort y est rudimentaire et il va falloir attendre 1932 pour que soient installés des WC et des urinoirs. Et 1951 pour que les joueurs puissent bénéficier de vestiaires avec douches et sanitaires », précise Margaux Givaudan.

Vue aérienne du stade et de ses environs dans les années 1950.
Vue aérienne du stade et de ses environs dans les années 1950.

Le stade a été transféré à la fin des années 1960 au complexe sportif Léo-Lagrange. Aujourd’hui, seuls deux noms de rues rappellent son souvenir. En 1936, la rue Jeannette est renommée la rue des Sports et, en 1958, un hameau de maisons, construites à côté de l’ancien terrain de sport, est baptisé Cité du Stade.

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