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La mairie de Trébeurden a demandé l’archivage de tous ses dossiers, qui n’ont jamais été classés depuis deux siècles. Depuis le 11 octobre, Nicolas Journaux, archiviste mandaté par le centre de gestion de la fonction publique territoriale des Côtes-d’Armor, s’est attelé à la tâche.
Les boîtes d’archives seront désormais stockées dans une pièce à la température et à l’hygrométrie adaptées, dans la mairie même. Le classement comprend les archives modernes, de 1790 (date de création des communes) à 1983, et les archives contemporaines, de 1983 à nos jours.
« Le maire est pénalement responsable de ses archives », rappelle ce titulaire d’un double master d’histoire et d’archiviste Gestion et valorisation des ressources patrimoniales.
Ce qui est compliqué, c’est de savoir à qui elles appartiennent.
La mémoire de la commune
Trois registres remontent à 1800 et contiennent, notamment, des délibérations communales de 1791.
Nicolas Journaux a aussi mis la main sur des documents cadastraux de 1824, sur des statistiques de la population en 1873 ou sur les registres d’appel des écoles, en très mauvais état, datant de 1876. Le premier réseau d’assainissement fut installé en 1928. En 1944, la kommandantur est venue déclarer, le 16 juin, le décès d’un jeune dû à l’explosion d’une mine…
À la fin de mon travail, j’aurai une mémoire de l’histoire trébeurdinaise.
Des archives qui seront consultables
« On travaille aussi pour le futur et pour que ces archives soient accessibles et connues », espère Nicolas Journaux. Il créera un répertoire qui facilitera la recherche de dossiers. Mais il ne se fait pas d’illusion :
On sait que neuf boîtes sur dix ne seront jamais ouvertes.
L’archiviste ne s’occupe que des archives papier. « Il faudra poursuivre le classement avec les données numériques », souligne Carole Brousse, directrice générale des services. Déjà, Emilie Cresseveur, secrétaire, a débuté une formation.
800 heures de travail
La mission de Nicolas Journaux est estimée à 800 heures, soit un coût pour la commune d’environ 32 000 € HT. Celui-ci a évalué la quantité à trier à environ 400 mètres linéaires (4 000 boîtes d’archives) pour arriver à la fin à 150 mètres linéaires. Les quatre cinquièmes des archives dateront d’après 1983. « Depuis les trente dernières années le papier a explosé », observe-t-il.
Un tiers des dossiers incinéré
Environ le tiers des dossiers rapatriés sera éliminé et incinéré. « Je dois rédiger un bordereau d’élimination envoyé au directeur des archives départementales, qui est la seule personne qui décide de la suppression définitive des documents », rassure Nicolas Journaux.
Après le tri, il faut nettoyer, répertorier (chaque document a une cote) et numéroter les boîtes d’archives.
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