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Le maire Joaquim Pueyo veut renforcer la présence des policiers municipaux à Alençon (Orne). En conseil municipal, lundi 14 octobre, il a annoncé qu’il proposerait au prochain budget la création de trois postes supplémentaires pour compléter le dispositif.
Deux agents recrutés
Dans le cadre du contrat de sécurité intégrée, la Ville s’était déjà engagée à faire passer le nombre d’agents de 5 à 9. Mais la collectivité peine à trouver les candidats. « Le recrutement des policiers municipaux est une problématique nationale. Au congrès des villes et des communautés urbaines de France, beaucoup élus m’ont dit qu’ils rencontraient les mêmes difficultés », a déclaré Joaquim Pueyo.
Le premier édile a néanmoins informé que deux policiers municipaux venaient d’être recrutés. Ils seront affectés à Alençon au cours du dernier trimestre. La Ville comptera désormais huit agents, un poste étant encore à pourvoir. « Nous allons mettre en place un nouveau jury. »
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Avec la potentielle création de trois postes supplémentaires, la collectivité pourrait alors en bénéficier de 12. « La tranquillité publique est une attente de nos concitoyens. Ces fonctionnaires participent à la renforcer », a appuyé le maire. Il a également évoqué les quatre médiateurs urbains, les cinq postes d’ASVP pour le stationnement et les 72 caméras réparties sur la ville. « Tout cela forme un continuum de tranquillité et de sécurité pour les habitants. »
Au sujet des médiateurs, arrivés au cours de l’été dernier pour apaiser des conflits mineurs en centre-ville, le maire a indiqué avoir eu des « retours positifs ». Leur zone d’intervention devrait être élargie à d’autres quartiers de la ville.
Et pour les vitesses excessives ?
Autre préoccupation : les vitesses excessives de certains automobilistes. Depuis septembre 2021, la ville est en zone 30 (à l’exception de quelques grands axes qui restent limités à 50 km/h). « Mais ce n’est pas suffisant », a reconnu Joaquim Pueyo.
À la demande d’habitants, la municipalité a installé à la rentrée des coussins berlinois dans la rue des Tisons, la rue Gaston-Floquet et la rue Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Une mesure temporaire, des plateaux pourraient ensuite être aménagés. « Mais cela nécessite de neutraliser la rue plusieurs jours », a rappelé le maire. D’autres rues sont à l’étude et pourraient hériter également d’un dispositif de « casse-vitesse ».
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Pour compléter, la collectivité songe à renforcer l’action sur ce volet de la police municipale, équipée de lunettes pour contrôler la vitesse des véhicules. Le maire aimerait également installer des radars verbalisateurs sur « les voies les plus dangereuses, où des excès de vitesse considérables sont observés ». Il a rédigé un courrier en ce sens au préfet de l’Orne.
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