
Chaque commune possède aujourd’hui sa mairie, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Les grosses communes avaient un Hôtel de ville, la généralisation s’est faîte bien plus tard.
Qu’en fût-il pour Sainte-Eulalie ? D’après le compoix de 1771, la communauté de Sainte-Eulalie possédait une maison, rue du Four, qui servait de maison communale et où le conseil municipal se réunissait. C’était une seule pièce, encombrée de bois pour le four et à la belle saison parfois, les réunions se tenaient sur le patus, à l’extérieur. Ce lieu étant peu fiable (beaucoup de passage et risque d’incendie) c’est dans un coffre à l’église qu’on a constitué les archives municipales. L’église était l’endroit le plus sûr du village. Au frais de la communauté, les conseillers ont proposé d’agrandir la construction au-dessus de la prison, le tout conseillé par les bénédictins. La maison de la ville a été construite en 1781. Dans ce bâtiment, on devait y loger la maison communale et l’école. Au sommet, on y accrocha une horloge, procurée par le curé, dont on ne savait où la mettre. Cette bâtisse prison, école et maison communale s’est naturellement imposée. L’école a été aménagée le 23 décembre 1838, une partie filles, une partie garçons et même le logement de l’instituteur, le tout pour 2 300 francs. Aujourd’hui, c’est toujours le même bâtiment qu’occupe la mairie. L’adoption d’un local spécifique correspond à la volonté de l’institution communale anonyme, indépendante du pouvoir social des notables, comme la construction de la République suppose la séparation de la sphère privée de la sphère publique. La construction d’une mairie était indissociable de la construction d’une école avec la loi Guizot sur l’enseignement primaire de 1833. Sainte-Eulalie a fait d’une pierre deux coups. La mairie a abrité l’école jusqu’en 1956, date de la construction de l’école actuelle. La place de la mairie était la cour d’école et l’horloge donnait le signal de la fin de l’école quand la cloche sonnait. Sur cette cloche figure l’inscription « A fulgure tempestate defende nos Domine 1584 » soit « De la foudre et de la tempête, protège-nous seigneur« .
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